Histoire

plan-artannes

La présence sur le territoire d'Artannes est ancienne comme en témoignent un menhir et un ensemble mégalithique nommé Pierre-Couverte malheureusement détruit au milieu du XIX ème Siècle. Les tuiles à rebord découvertes en quantité, la présence de tronçons de la voie Poitiers-Angers et le toponyme d'origine latine Rougeville, qui vient de rubea villa, attestent une activité humaine importante à l'époque Gallo-Romaine.

menhir

Les mesures de certaines parcelles de terre, par exemple Les Vertenaises, nom issu de la déformation de « Voie Artennaise » ont fait penser aux historiens qu'une division de terrains en plusieurs lots, ou « centuration » a pu être faite au bénéfice de légionnaires romains mis à la retraite.

Le nom d'Artana, lié à la paroisse, apparaît pour la première fois à la fin du XI ème siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de St Aubin d'Angers. D'après cette pancarte, la terre d'Artannes était possédée par Macouard (celui du Coudray) et le prieuré du Coudray percevait la moitié des dîmes de la paroisse. Vers 1130, Artana devint Artennae, puis Arthenna en 1235, transformé en Artenna en 1326.

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Le prieuré-cure dépendra plus tard de l'Abbaye de la Trinité de Mauléon, anciennement Châtillon-sur-Sévre. Pour anecdote, le curé Péronneau, premier maire du village élu en 1790, fut fusillé pour ne pas avoir voulu prêter serment civil. En 1795, Artannes hérite des terres situées à l'Ouest du Thouet de la proche commune de Saint-Hippolyte supprimée la même année dont font partie la Motte et le hameau du Poitou.

Ce hameau est ainsi nommé car comme Saint-Hippolyte, il relevait avant la révolution du diocèse de Poitiers alors que les terroirs contigus d'Artannes et du Coudray relevaient de celui d'Angers.

Les maisons du village s'étagent sur la pente du coteau, les mettant ainsi à l'abri des débordements de la rivière.